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RÉSUME

RÉSUMÉ​ ​​​ Le major Nielsen Holt descend aux Enfers à la tête d'une expédition. Il y découvre un continent d'une violence irrésistible, mais aux richesses insoupçonnées. Il entame ainsi sa propre odyssée en partant à la rencontre des anciens dieux.   ​ C’est une réécriture de L’Enfer de Dante mais, cette fois, l’Enfer chrétien n’est pas le seul à être visité. D’autres Enfers « officiels » le sont aussi, succession de royaumes indépendants qui coexistent sous terre : nous traversons d’abord l’au-delà des premiers hommes, puis les Enfers aztèques, hindous, scandinaves, altaïques, mésopotamiens, égyptiens, grecs et chrétiens pour finir. Dans ce dernier, plusieurs visions célèbres sont évoquées, celles de Saint Paul, de Tungdal et de Bosch, avant de retrouver Dante et de suivre ses traces. Ainsi ces mondes ne sont pas seulement le fruit de mon imaginaire et la magie, les êtres, les épreuves n’y sont jamais gratuits : ils se nourrissent des grands textes théologiques et mythologiques qui sous-tendent notre culture. ​ Voyageant d’un royaume infernal à l’autre, les explorateurs rencontrent plusieurs « peuples des morts », se rendant compte alors que ce continent est bien plus varié, riche et surprenant qu’on pourrait le croire. La terre des morts est étonnamment vivante. Chaque région conserve ses spécificités : flore, climat, forces occultes et organisation politique, tous inspirés des textes antiques. Ainsi, les aventuriers ne découvrent pas un Enfer unique, mais une pluralité de mondes : pour la première fois dans la tradition des descentes aux Enfers, des hommes et des femmes sont amenés à explorer ceux des autres avant de tomber dans le leur. ​ Au fil de l’aventure, les héros sont révélés à eux-mêmes. Leur parcours s’inscrit dans la tradition des voyages initiatiques : leurs certitudes les plus solides volent en éclats, leurs identités sont brisées puis refaçonnées, jusqu’à placer chacun devant des choix radicaux. L’exploration des Enfers devient ainsi une quête de soi, réalisée au milieu des démons. ​ Les démons ont aussi leur histoire. De même que les Enfers se sont élaborés au fil des siècles et des cultures, les aventuriers descendent le cours de l’histoire des Enfers. Voguant d’une contrée à l’autre, ils découvrent des aspects inattendus, comme la Lumière secrète de l’Égypte d’Osiris ou celle de la Grèce de Perséphone. Puis les Enfers se moralisent, se radicalisent et deviennent à la fois le lieu de châtiment des pécheurs et le refuge des puissances démoniaques : peu à peu le monde des morts devient l’antre du Mal. ​ Le voyage aux Enfers m’a toujours fasciné parce qu’il est paradoxal. Parfois le cœur des ténèbres recèle plus de vérité sur nous-mêmes que la cité des vivants. Nous avons toujours la possibilité de jouer avec notre identité, de tricher ou d’évoluer, alors que la mort nous fige : s’y confronter de son vivant, c’est découvrir qui l’on est, c’est se régénérer. À l’instar de Gilgameš ou des cultes à Mystères de l’Antiquité, finalement les héros descendent dans l’ombre y trouver lumière, sagesse et vérité. Il y a toujours un trésor aux Enfers. ​ Dans ce livre, deux genres s’entremêlent résolument, l’un influencé par l’amour de Dante et l’autre par celui des récits d’aventures. C’est une exploration du monde des morts et une histoire du Mal, dans un authentique roman d’action.

La forêt d'épées du Naraka
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